ET SI MON "POINT DE VUE" SUR CES LIEUX LOINTAINS OU PROCHES, CONNUS OU IGNORES, ANCIENS OU CONTEMPORAINS, POUVAIT VOUS SURPRENDRE, VOUS INTERESSER , VOUS RETENIR ! ILS M'ONT ATTIREE ET SEDUITE, POURQUOI PAS VOUS ?

lundi 23 janvier 2012

Budapest


Budapest, deux rives du Danube.
Buda sur la colline, rive droite et Pest, la vivante dans la plaine, rive gauche.
Si vous voulez bien cliquer sur le texte sous la photo, comme d’habitude !




Cest une ville où l’art Nouveau est très présent …
C’est aussi ça que je suis venue chercher et voir, donc vous montrer …
Quand cela-t-il commencé ?


Oui, et après ?



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Budapest, de Pest à Buda …

Le Danube ! Superbe et puissant qui visite Budapest après Vienne.
Somptueux, on peut le longer à pied, en voiture, en tramway même (à Pest, le N°2) …


Dans la plaine de la rive gauche, Pest où nous irons admirer quelques beautés de l’art Nouveau … et d’autres.
Au passage, le Pesti Vigadó (Architecte romantique Frigyes Feszl (1821-1884)), salle de concert de 1858, reconstruit après-guerre,

Si 7 ponts routiers le franchissent, je vous en montrerai 4 seulement.

Sur les hauteurs de la rive droite, la colline de Buda avec ses jolies rues et ses maisons étroites, ses élégants palais de style baroque, gothique et renaissance, le château royal … Une ville Musée en quelque sorte !
Et les magnifiques perspectives sur Pest, la ville vivante, que nous allons de ce pas découvrir !
Les ponts ?

Celui-ci, le pont métallique «Szabadsàg hid», pont de l’indépendance, je vous l’ai déjà raconté.
 et une petite goutte de pluie sur lobjectif ...
En surplomb, la citadelle et le Szabadsag-szobor (monument de la Liberté), qui domine toute la ville, sur la rive occidentale. La statue féminine porte la palme de la victoire.

Construit en 1947 par les Soviétiques pour célébrer la libération de 1945 de la domination nazie. Lors de l'effondrement du bloc de l'Est, le conseil municipal a décidé de le conserver car il fait partie de l'histoire hongroise


Le pont Elisabeth (Erzsébet híd) porte le nom de l’impératrice Sissi, assassinée en 1898 à Genève. C’était le pont favori de l’empereur François-Joseph qui s’impliqua dans sa construction ordonnant que ce soit un pont suspendu.

Ce fut, à son ouverture et pour quelques années le plus grand au monde. Quand les troupes allemandes quittèrent la Hongrie, elles le firent sauter et il ne fut pas reconstruit à l’identique, seulement ré-ouvert au trafic en 1964.

Le Pont des Chaines, Széchenyi lanchid, c’est le plus ancien, achevé en 1849, emblématique de Budapest comme le Pont Charles à Prague.

L’un des premiers et des plus grands ponts suspendus édifiés au XIXe siècle en Europe. Son nom ? Les chaînes  qui, à sa construction constituaient les suspentes, avant que ne soit inventé le câble à filins d’acier qui les remplacera.

Initié par István Széchenyi (1791-1860), édifié par l’ingénieur anglais William Thierney Clark et l’ingénieur écossais Adam Clark, ce pont fut le premier à relier définitivement les deux rives du Danube. Le tablier  de 375 m de long et de 16 m de large repose sur deux grosses piles surmontées de pylônes massifs en forme d'arcs de triomphe. Détruit avec tous les autres ponts de Budapest juste avant la fin de la 2e guerre mondiale, il fut reconstruit à l’identique en 1949, 100 ans après sa première inauguration.

Empruntons le,














pour rejoindre le funiculaire, le Siklo, sur la place Adam Clark,






et monter vers le château de Buda (Budai Vár), château historique des rois de Hongrie inscrit, conjointement avec Budapest, les rives du Danube, le quartier du château et l’avenue Andrássy en 1987 sur la liste du patrimoine mondial.















Accueil, un peu inquiétant par un gigantesque Turul (oiseau mythique, emblème des tribus magyares, entre l’aigle et le faucon) sur la grille néobaroque qui ferme l'enceinte du château, symbole pas si innocent que ça aujourd’hui …

Et bien non, je ne vais pas vous raconter toute l'histoire de ce château qui fluctue avec celle de la Hongrie. Quelle histoire tumultueuse !
Il se présente aujourd’hui avec une architecture baroque tardive du XVIIIe  siècle, lorsque l'impératrice Marie-Thérèse d’Autriche (1717-1780) et l'empereur Joseph II (1765-1790), s'intéressèrent à la capitale de l'empire de Hongrie et revêt a certains endroits les formes plus sobres d'un néoclassicisme épuré. A l’intérieur, la plus grande librairie de Hongrie, la galerie nationale hongroise et le musée d’histoire de Budapest. On dit que se cache, sous le Château un véritable labyrinthe … Je n’ai pas vérifié  !

La fontaine de Mathias (Mátyás kut), dans l’enceinte du château, dessinée par Alajos Strobl (1856-1926), en 1904, cette fontaine en bronze montre le Roi Mathias Corvin (15eme siècle) et la belle Ilonka qui tombe amoureuse d'un jeune chasseur, sans se douter qu'il s'agit d'un Roi. Toute une histoire …

Il est également l’auteur de cette sculpture du roi Saint-Etienne de Hongrie prés du bastion des pêcheurs.

Je préfère celle-ci, néobaroque et toute en dynamique, sur la terrasse Danube du château. Le Prince Eugène de Savoie (1663-1736) vainqueur notamment des turcs, par Rona Jozsef (1861-1939).

Une place, devant l'entrée principale du château,  sur la droite deux bâtiments.
Le Palais Sandor (Sándor-palota), commandé en 1806 par le comte Vincent Sandor, et terminé en 1822. Résidence officielle des Premiers Ministres hongrois à partir de 1867 et ce jusqu'en 1944, il subit de lourdes destructions lors du bombardement pendant la Seconde Guerre Mondiale, surtout lors du siège de la ville. Rénové à partir de 1993, ce bel édifice néoclassique a retrouvé ses fonctions officielles, lieu de résidence du Président de Hongrie, depuis janvier 2003.

Le théâtre du Château (Várszínház) à la façade rococo, un ancien couvent de Carmélites dissout en 1782 sur l'ordre de Joseph II et transformé en 1787. Le 5 octobre 1790 la première représentation en langue hongroise y fut donnée.

Quelques pas encore et de jolies maisons colorées, la poste …

















Une Trabant ? La dernière probablement 










L'église Mathias (Mátyás-templom) est officiellement consacrée à Notre Dame de l'Assomption, et reconstruite à de multiples reprises. Elle sert de cadre aux cérémonies du couronnement de plusieurs souverains hongrois et son appellation commune lui vient de l'un d'entre eux, Mátyás Hunyadi, dit Mathias Corvin (1458-1490).

Si sa construction originale a débuté en 1255, dans un style gothique, elle doit son apparence actuelle à l'architecte Frigyes Schulek (1841-1919), qui dirige une campagne de restauration en profondeur entre 1873 et 1896. Une partie de l'édifice est reconstruite dans un style néo-gothique inspiré de l'architecture du XIVe siècle et la toiture en tuiles vernissées est caractéristique du style Sécession Viennoise.

Le siège de la ville par les armées soviétiques, durant la Seconde Guerre mondiale, cause de sérieux dégâts à l'édifice dont les allemands transforment la crypte en « bunker » de fortune. À l'issue du conflit, l'église est fermée par les autorités communistes.
Promise à la démolition, l'église est pourtant restaurée à partir de 1950. Les travaux s'achèvent en 1970.

Le bastion des Pêcheurs est un hommage néo roman, aux pêcheurs chargés de défendre, au Moyen Age, ce côté des remparts. Il a été construit, dans sa forme actuelle, entre 1895 et 1902 par le même Frigyes Schulek. Les sept tours symbolisent les tentes des sept chefs de tribus qui ont conduit les Hongrois dans leur nation à la fin du 9ème siècle.


Il offre de magnifiques perspectives sur Budapest, à savourer goulument !

















et quelques rencontres insolites …






















Cette tour, partie d'un monastère dominicain médiéval est intégrée à un grand hôtel …

Une balade sur la colline … autre temps, autres impressions … avec ces façades colorées au décor baroque.













































Táncsics Mihály utca 9, Lajos Kossuth (1802-1894), instigateur de l’indépendance en 1849, fut emprisonné de 1837 à 1840.

C'est lui, sur ce monument qui lui est dédié tout près du parlement !

En descendant de la colline, pas de bain pour moi ce jour là …
Mais regardez ...

Aux bains de Budapest, la "ville des eaux" from Ulysse, la culture du voyage on Vimeo.

Quelques pas le long du Danube avec vue, sous son plus joli profil, du Parlement

Il suffit de passer «le pont … des chaînes » pour découvrir le pont Marguerite (Margit híd) le second plus ancien, construit entre 1872 et 1876, par l'ingénieur et entrepreneur français Ernest Gouin (1815-1885). Ce pont métallique a la particularité de joindre Buda à Pest et à l’île Marguerite ; de ce fait il forme un angle de 165 degrés à son embranchement vers l'île. De nombreuses pièces de la structure en fer du pont ont été fabriquées en France et transportée à Budapest par le train ! Détruit pendant la dernière guerre il fut reconstruit en 1947, en grande partie à partir de la structure en acier d'origine retrouvée dans le Danube. Il vient d’être restauré.

Un dernier regard sur Buda et l’église Mathias ...

De retour à Pest, accueillis par le palais Gresham, dans toute sa splendeur, place Roosevelt,


et à sa droite, l’académie Hongroise des Sciences, premier monument néo renaissance de Budapest, qui a ouvert ses portes en 1865, fondé par le comte István Széchenyi (1791-1860),


Je pourrais aussi vous montrer,







l’église Saint Etienne,














la charmante petite église Serbe,





















le palais de la banque (1915),









  
ou le palais Károlyi, (Les murs extérieurs sont seuls des 17ème et 18ème siècles, les décorations et élévations architecturales furent réalisées entre 1832 et 1841, pendant la reconstruction associée au nom de la famille Károlyi. C’est aujourd’hui, le musée Littéraire Petőfi)






le Café Central (Central Kavehaz, archétype du café élégant, confortable. Ancien et glorieux café littéraire de Budapest fondé en 1887, transformé en cantine ouvrière, puis en club d’étudiants à l’époque communiste, le Café Central a retrouvé son éclat et une grande partie de son charme d’antan dès 1999),












cette drôle de vitrine,















ou bien certaines des innombrables sculptures qui habillent les rues … 


















en memoire du consul Suisse Karl Lutz (1895-1975)
le poète Jozsef Attila



























Lui, l’aviez-vous reconnu ?







Ceci encore, dans de nombreuses rues ... 

Comme un point final pour Budapest en décembre 2011 !

En janvier 2012, La Hongrie est au premier plan de l’actualité … et pour des raisons beaucoup plus politiques celles-là !
A suivre de près, donc !

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