Le carnet de voyage de la parisienne qui voyage, en France, en Europe et ailleurs ...
Toujours l'architecture, les sculptures contemporaines et plus anciennes ... un peu d'histoire, et la vie quoi ...
ET SI MON "POINT DE VUE" SUR CES LIEUX LOINTAINS OU PROCHES, CONNUS OU IGNORES, ANCIENS OU CONTEMPORAINS, POUVAIT VOUS SURPRENDRE, VOUS INTERESSER , VOUS RETENIR ! ILS M'ONT ATTIREE ET SEDUITE, POURQUOI PAS VOUS ?
La Barcelone que j’aime, elle est européenne et jeune, vivante
et trépidante, romaine, médiévale, baroque, moderniste (Gaudi et quelques
autres) et contemporaine, ville et verte, rebelle toujours et frondeuse …
Par où commencer ?
Aux sources, la romaine …
Barcino antique. (dans le quartier Barrio Gótico, Barri
Gótic en catalan) Mille ans après la chute de Rome, les habitants vivaient
toujours à l’abri des murailles antiques ! Elles se montrent encore ici et
là, plus ou moins noyées dans des constructions postérieures. Voyez, plaça
Ramon Berenguer,
et sur la jolie plaça dels traginers,
sur la plaça nova, à
l’arrière plan, une tour de guet (On ne voit que la chanteuse
médiévale !).
Un ancien cimetière romain, qui se trouvait hors les murs, plaça
Vila de Madrid 1330899.
La médiévale, on la trouve notamment dans le quartier de La Ribera (la rive … Ce quartier avait
les pieds dans l’eau …) qui fut le centre économique de la ville du XIIIe
siècle au XVe siècle, prés du Born (terrain qui sert aux joutes).
L’Eglise de
Santa Maria del Mar bâtie de 1329
à 1383 en grés de Montjuic, le plus bel exemple de
gothique catalan barcelonais, symbolise la prospérité des marchands de l’époque.
L’aspect extérieur est massif et robuste. La dominance de
lignes horizontales et de parois sans grandes ouvertures ni décorations est
totale. Pas d’arcs-boutants ici !
La rosace est du XVème siècle, couronnement de la vierge
De chaque côté du portail, Saint Pierre et Saint Paul.
L'intérieur, splendide et impressionnant comprend trois
nefs, avec déambulatoire et sans croisée, d’une unité de style remarquable.
Bien
qu’on se trouve en présence de trois nefs, on éprouve la même sensation
d’espace qu’on aurait avec une nef unique : les piliers octogonaux qui
s’élèvent jusqu'à la voute filigranée, sont éloignés de15 mètres et la
différence de hauteur entre les nefs (la hauteur des nefs latérales correspond
à 7/8èmes de la nef centrale) est limitée.
Cette église en pierre sombre est très lumineuse.
Des oculi
ouverts entre les galeries de la nef centrale et latérale éclairent la nef
centrale. Ils deviennent, entre les colonnes du presbyterium, des fenêtres, qui
occupent presque entièrement l’espace disponible et contribuent à renforcer
l’effet des colonnes avec un demi-cercle de lumière.
Les nefs latérales
reçoivent la lumière de fenêtres (une par travée), pas trop grandes, qui
contribuent à l’éclairage de la nef centrale.
L’édifice très sobre, dépouillé de son mobilier et de ses
œuvres d’art pendant la guerre civile, abrite notamment une jolie vierge noire.
Le marché du Born, érigé en 1874 par Josep Fontserè, (1829 –
1897, architecte catalan (avec lequel collabora Antoni Gaudí, au sortir de
l'École d'architecture de Barcelone, notamment sur le projet du parc de la
Ciutadella).
Sa structure métallique est un des premiers exemples
d’architecture industrielle réalisé en Espagne.
La Carrer de la Montcada, rue très commerçante aujourd’hui,
qui est le symbole de la grande expansion maritime des
catalans en Méditerranée, réunit un ensemble unique de demeures aristocratiques
datant de la fin du moyen âge.
Souvent modifiées plus tardivement, elles
conservent des éléments architecturaux d’origine, typique des demeures nobles
de la Barcelone médiévale, patio central et escalier conduisant au premier
étage noble, façades solennelles et sobres, arcades ouvertes …
Le palau Finestres, les Palau Berenguer de Aguilar, Meca et Castellet abritent le musée
Picasso : Celui-ci habita Barcelone où il se forma de 1895 à 1903.
Souvenez-vous, « Les demoiselles d’Avignon »
(1907), vous les connaissez !
Elles furent peintes, dit-on, dans une
« maison » de la Carrer d’Avinyó, une des nombreuses ruelles étroites
(et chaudes ...) duBarrio Gótico où nous retournons,
c’est tout prés !
Celles-ci ne sont pas les originales, au MOMA à New York … mais
elles sont effectivement carrer d’Avinyó !
A une extrémité du Passeig de Colom,
la « Cara de
Barcelona » (le visage de Barcelone - 1992) par Roy Lichtenstein
(1923-1997), sculpteur Pop Art …
La vierge tout en haut de l’Església de la Mercé (une des
rares églises baroques de Barcelone) veille sur la cité depuis la grande peste
de 1637.
Cette plaque, comme de coutume …
A l'autre extrémité, le «monument a Colom » d’où, depuis
1888, à 50m de hauteur, Christophe Colomb (1451-1506) a une vue imprenable sur
le port.
Il ne regarde pas les Ramblas qui arrivent à ses pieds …
Les
Ramblas, pour y flâner, y baguenauder, y paresser aux terrasses des cafés, y
badauder devant les bateleurs …
toutes choses que je vous laisserai le soin de
faire, jusqu’à la Plaça de Catalunya, grande place centrale, celle du « Corte
Inglés », vous savez, le grand magasin …
Pourtant, on y croise
le théâtre municipal,
la liceu, (c’est ici qu’il faut venir écouter un opéra),
une mosaïque de Miró (peintre, sculpteur catalan), depuis 1976,
une jolie boutique, l'antiga Casa Figueras,
la Virreina, palais qui fut habité par le vice roi du Pérou,
l’église de Bétlem, autre église baroque (1681) qui appartenait à un collège jésuite,
les anges de l’ « hôtel Montecarlo »,
la façade un peu étrange de la « Reial Academia de sciences i Arts » centre d’enseignement au XVIIIème siècle …
le Mercat de la Bocqueria, un peu trop
touristique à mon goût …
Mais, regardez, en juin, ces merveilleux "Pimientos de Padrón", un petit régal, comme les "caracoles", mais ceci est une autre histoire ... Ceux-ci étaient au marché Sainte Catherine.
Quelques pas quand même dans l’entrelacs des innombrables
ruelles de la vieille ville …
vers la Plaça de Sant Jaume, le cœur politique de la ville,
centre du pouvoir régional (la Generalitat, siège de l’assemblée provinciale de
Catalogne), et municipal (Ajuntament).
De très nombreuses portes sont « décorées »,
« graffées », voyez !
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