Le carnet de voyage de la parisienne qui voyage, en France, en Europe et ailleurs ...
Toujours l'architecture, les sculptures contemporaines et plus anciennes ... un peu d'histoire, et la vie quoi ...
ET SI MON "POINT DE VUE" SUR CES LIEUX LOINTAINS OU PROCHES, CONNUS OU IGNORES, ANCIENS OU CONTEMPORAINS, POUVAIT VOUS SURPRENDRE, VOUS INTERESSER , VOUS RETENIR ! ILS M'ONT ATTIREE ET SEDUITE, POURQUOI PAS VOUS ?
Au tout début de XIXème siècle, la Catalogne était ouverte
aux tendances venant d'Europe pour se différencier de l'Espagne et renforcer
son nationalisme. Les idées de Ruskin et Viollet-le-Duc notamment, furent
acceptées comme base du renouvellement artistique. Le contexte social -
une époque de fort développement économique et urbain de la ville, l'appuid’une puissante classe moyenne désireuse de
se rapprocher des tendances européennes de l'époque, la concomitance du
phénomène de la "Renaixença" (Renaissance), servirent la fantaisie et
l'imagination débordante de Gaudí.
Antoni Gaudi i Cornet (1852-1926) a obtenu son titre
d’architecte à Barcelone en 1878, où se trouvent la plupart de ses créations.
Encore étudiant, il est entré dans le bureau d’architecte de Josep Fontserè (1829
– 1897, souvenez-vous, le marché du Born …) avec lequel il a travaillé au
projet de la Ciutadella.
Il a, en 1880, dessiné les lampadaires de la place Reial
(Royale), place à arcades de 1848, proche des Ramblas, aménagée par l'architecte Francesc Daniel
Molina i Casamajó …
Le Palau Güell (1886-1891), c/ Nou de la Rambla
De 1883 à 1900, la période est caractérisée par une
volonté marquée de Gaudi de dépasser l’historicisme en faveur d’une plastique
et de structures architecturales propres, années d’intense activité où il fait
la connaissance d’Eusebio Güell et construit notamment le Palau Güell. Il
utilise très largement les styles gothiques et baroques, de manière libre et
personnelle et invente un nombre important de systèmes et mécanismes.
Il utilise déjà les courbes abstraites pour les grilles
Les arches caténaires – en forme de parabole- que l'on
retrouve sur la façade et à l'intérieur retiennent l'attention. C'est une
création originale de l'architecte catalan, qu'il répétera presque dans toutes
ses œuvres postérieures.
Sur la terrasse s'élèvent des cheminées et sorties d'air,
aux formes incongrues et végétales, couvertes de ‘trencadís' – collages de
céramique-.
Lorsqu’il habitait Barcelone, Picasso possédait un atelier
situé en face du palais Güell ; il est plus que probable qu’il a vu les vitraux
cubistes et les revêtements céramiques abstraits qui s’y trouvaient.
Miró n’a
jamais cessé d’admirer l’œuvre de Gaudí. Jeune il a pu voir les travaux de
restauration entrepris à la cathédrale de Palma de Majorque; plus tard il a
beaucoup regardé l’œuvre de Gaudí et appréciait tout particulièrement le Park
Güell.
Le parc Güell,
À la demande de Eusebio Güell, Gaudi conçoit et dirige le
projet du parc entre 1900 et 1914 sur le Mont Carmel (la montaña del Carmel !)
qui domine la ville.
Les perspectives sur la ville sont un des attraits de ce lieu.
Ce projet devait être un lotissement résidentiel pour la
haute bourgeoisie catalane, mais seulement trois lots ont été vendus : deux
pour la maison de la famille Trias, et un autre que Gaudí acheta pour lui-même.
La maison-musée de Gaudí, dans le parc Güell a été construite par Francesc
Berenguer, en 1904, un de ses collaborateurs. Il y vécut ses dernières années.
Le projet n'aboutit finalement pas et en conséquence il
devint propriété de la municipalité de Barcelona qui le transforma en parc
public à partir de 1923.
Ce parc est un « jardin extraordinaire ». La
végétation y est l’écrin de constructions et d’animaux étranges !
Les drôles de pavillons d’entrée, très
« pâtissiers », pain d’épice et crème …
Une adorable salamandre aux écailles multicolores (dessinée
par Josep Maria Jujol) de trencadis, débris de mosaïque appliqués dans du
mortier frais, accueille les visiteurs ! Elle est toujours très entourée …
Le perron interrompu par un dragon fabuleux conduit à une
grande salle hypostyle, dont les voûtes aux médaillons de mosaïque sont soutenues
par 84 colonnes inclinées supportent à leur tour une grande place d'où l'on
peut contempler la ville avec, au-delà, la mer.
Cette grande place est délimitée par un prodigieux
banc-parapet ondulant, recouvert lui-aussi d'un spectaculaire collage de
céramique (trencadis), aux couleurs brillantes, et qui serpente et forme des
méandres et des recoins.
En 1984 L'UNESCO
a déclaré le Park Güell Patrimoine Mondial.
La Casa Batllò(1904-1907) se trouve au 43, Passeig de
Gràcia (« avenue de Gràcia » en catalan), dans la "manzana de la Discòrdia" (pomme de discorde, terrain de rivalité entre trois résidences fastueuses et leur propriétaires), au cœur
du quartier de l'Eixample (extension), à Barcelone.
Immeuble entièrement transformé par Gaudi entre 1904 et 1906
à Barcelone pour la famille Batllò, industriel du textile, où il développe son
style propre et original …
Façade qui procure une indéfinissable sensation de légèreté ...
... malgré la profusion
des couleurs, des formes et des motifs.
Elle parle … de masques, de corps, d’arbres et de végétaux,
d’un dragon extraordinaire et fantastique … toute une histoire racontée dans la
mosaïque, la céramique, les tuiles vernissées, le verre et la pierre !
L’étonnante véranda à la structure de pierre du premier
étage … ses colonnes encadrent de belles fenêtres décorées de vitraux.
Sur la façade postérieure, plus sobre, les ajouts ou
modifications sont moins visibles et visent surtout à l'harmoniser avec les
façades des immeubles voisins.
À l'intérieur les espaces sont organisés afin d'obtenir plus
de ventilation et de lumière naturelle. La cour intérieure enfin fut agrandie,
une grande lucarne centrale fut ajoutée, elle-même recouverte de céramiques.
L'appartement
principal, au premier étage, a été créé par Gaudi qui a réalisé quelques-unes
de ses meilleures décorations d'intérieur : plafonds tourbillonnants, cheminée
encastrée, éléments en fer forgé, portes sculptées, des cloisons avec des
vitraux et tout le mobilier d'avant garde.
La Pedrera, casa Mila commandée en 1906 par Pedro Molà i
Camps sur un terrain (coin du Paseo de Gracia (N°92) et de la carrer de la
Provença) entièrement dégagé ne fut achevée qu’en 1910.
La façade ondulante, en grès
est exubérante par ses formes et les ferronneries qui l'ornent.
Point de couleur ici.
Elle ne peut pas se cacher ...
Deux entrées indépendantes. Les patios habituels à Barcelone sont ici des cours qui s’élargissent vers le haut. La lumière descend au fond de ces puits et les étages se succèdent en cascade. Il faut voir à l’étage supérieur l’ouvrage mansardé en briques, aux arcs paraboliques surprenants.
La Barcelone que j’aime, elle est européenne et jeune, vivante
et trépidante, romaine, médiévale, baroque, moderniste (Gaudi et quelques
autres) et contemporaine, ville et verte, rebelle toujours et frondeuse …
Par où commencer ?
Aux sources, la romaine …
Barcino antique. (dans le quartier Barrio Gótico, Barri
Gótic en catalan) Mille ans après la chute de Rome, les habitants vivaient
toujours à l’abri des murailles antiques ! Elles se montrent encore ici et
là, plus ou moins noyées dans des constructions postérieures. Voyez, plaça
Ramon Berenguer,
et sur la jolie plaça dels traginers,
sur la plaça nova, à
l’arrière plan, une tour de guet (On ne voit que la chanteuse
médiévale !).
Un ancien cimetière romain, qui se trouvait hors les murs, plaça
Vila de Madrid 1330899.
La médiévale, on la trouve notamment dans le quartier de La Ribera (la rive … Ce quartier avait
les pieds dans l’eau …) qui fut le centre économique de la ville du XIIIe
siècle au XVe siècle, prés du Born (terrain qui sert aux joutes).
L’Eglise de
Santa Maria del Mar bâtie de 1329
à 1383 en grés de Montjuic, le plus bel exemple de
gothique catalan barcelonais, symbolise la prospérité des marchands de l’époque.
L’aspect extérieur est massif et robuste. La dominance de
lignes horizontales et de parois sans grandes ouvertures ni décorations est
totale. Pas d’arcs-boutants ici !
La rosace est du XVème siècle, couronnement de la vierge
De chaque côté du portail, Saint Pierre et Saint Paul.
L'intérieur, splendide et impressionnant comprend trois
nefs, avec déambulatoire et sans croisée, d’une unité de style remarquable.
Bien
qu’on se trouve en présence de trois nefs, on éprouve la même sensation
d’espace qu’on aurait avec une nef unique : les piliers octogonaux qui
s’élèvent jusqu'à la voute filigranée, sont éloignés de15 mètres et la
différence de hauteur entre les nefs (la hauteur des nefs latérales correspond
à 7/8èmes de la nef centrale) est limitée.
Cette église en pierre sombre est très lumineuse.
Des oculi
ouverts entre les galeries de la nef centrale et latérale éclairent la nef
centrale. Ils deviennent, entre les colonnes du presbyterium, des fenêtres, qui
occupent presque entièrement l’espace disponible et contribuent à renforcer
l’effet des colonnes avec un demi-cercle de lumière.
Les nefs latérales
reçoivent la lumière de fenêtres (une par travée), pas trop grandes, qui
contribuent à l’éclairage de la nef centrale.
L’édifice très sobre, dépouillé de son mobilier et de ses
œuvres d’art pendant la guerre civile, abrite notamment une jolie vierge noire.
Le marché du Born, érigé en 1874 par Josep Fontserè, (1829 –
1897, architecte catalan (avec lequel collabora Antoni Gaudí, au sortir de
l'École d'architecture de Barcelone, notamment sur le projet du parc de la
Ciutadella).
Sa structure métallique est un des premiers exemples
d’architecture industrielle réalisé en Espagne.
La Carrer de la Montcada, rue très commerçante aujourd’hui,
qui est le symbole de la grande expansion maritime des
catalans en Méditerranée, réunit un ensemble unique de demeures aristocratiques
datant de la fin du moyen âge.
Souvent modifiées plus tardivement, elles
conservent des éléments architecturaux d’origine, typique des demeures nobles
de la Barcelone médiévale, patio central et escalier conduisant au premier
étage noble, façades solennelles et sobres, arcades ouvertes …
Le palau Finestres, les Palau Berenguer de Aguilar, Meca et Castellet abritent le musée
Picasso : Celui-ci habita Barcelone où il se forma de 1895 à 1903.
Souvenez-vous, « Les demoiselles d’Avignon »
(1907), vous les connaissez !
Elles furent peintes, dit-on, dans une
« maison » de la Carrer d’Avinyó, une des nombreuses ruelles étroites
(et chaudes ...) duBarrio Gótico où nous retournons,
c’est tout prés !
Celles-ci ne sont pas les originales, au MOMA à New York … mais
elles sont effectivement carrer d’Avinyó !
A une extrémité du Passeig de Colom,
la « Cara de
Barcelona » (le visage de Barcelone - 1992) par Roy Lichtenstein
(1923-1997), sculpteur Pop Art …
La vierge tout en haut de l’Església de la Mercé (une des
rares églises baroques de Barcelone) veille sur la cité depuis la grande peste
de 1637.
Cette plaque, comme de coutume …
A l'autre extrémité, le «monument a Colom » d’où, depuis
1888, à 50m de hauteur, Christophe Colomb (1451-1506) a une vue imprenable sur
le port.
Il ne regarde pas les Ramblas qui arrivent à ses pieds …
Les
Ramblas, pour y flâner, y baguenauder, y paresser aux terrasses des cafés, y
badauder devant les bateleurs …
toutes choses que je vous laisserai le soin de
faire, jusqu’à la Plaça de Catalunya, grande place centrale, celle du « Corte
Inglés », vous savez, le grand magasin …
Pourtant, on y croise
le théâtre municipal,
la liceu, (c’est ici qu’il faut venir écouter un opéra),
une mosaïque de Miró (peintre, sculpteur catalan), depuis 1976,
une jolie boutique, l'antiga Casa Figueras,
la Virreina, palais qui fut habité par le vice roi du Pérou,
l’église de Bétlem, autre église baroque (1681) qui appartenait à un collège jésuite,
les anges de l’ « hôtel Montecarlo »,
la façade un peu étrange de la « Reial Academia de sciences i Arts » centre d’enseignement au XVIIIème siècle …
le Mercat de la Bocqueria, un peu trop
touristique à mon goût …
Mais, regardez, en juin, ces merveilleux "Pimientos de Padrón", un petit régal, comme les "caracoles", mais ceci est une autre histoire ... Ceux-ci étaient au marché Sainte Catherine.
Quelques pas quand même dans l’entrelacs des innombrables
ruelles de la vieille ville …
vers la Plaça de Sant Jaume, le cœur politique de la ville,
centre du pouvoir régional (la Generalitat, siège de l’assemblée provinciale de
Catalogne), et municipal (Ajuntament).
De très nombreuses portes sont « décorées »,
« graffées », voyez !
Enjambant la carrer de la Bisbe Irurita qui relie les
centres politiques (Plaça de Sant Jaume) et religieux (la Seu, cathédrale),
Saint Georges, qui surplombe une
des portes de la Generalitat,
le pont « gothique » en pierre date en
réalité de 1926, tout comme la lanterne centrale et la façade de la cathédrale,
fin XIVème, début XXème siècle.
Non, ces oies ne sont pas celles du Capitole !
Elles
sont, au nombre de treize, l’âge d’Eulalie, patronne de Barcelone, lors de son
martyr, les gardiennes du cloître de la cathédrale, la Seu, oasis de fraîcheur.
L’abside de la cathédrale, construite entre 1298 et 1460,
est une des parties les plus anciennes.
Dans le chœur au centre, réalisé au
XVème siècle, 61 remarquables stalles de bois, et, autour une clôture de marbre
blanc.
Devant le chœur, un escalier mène à la crypte qui abrite le sarcophage
en albâtre (1327) de Sainte Eulalie.
Barcelone danse la sardane, le dimanche matin sur la
place de la Seu !
Est des Ramblas, le Raval, quartier qui gagne une
respectabilité depuis quelques années …
Lisez donc certain réjouissant roman policier de Manuel
Vázquez Montalbán, romancier, essayiste, poète et journaliste espagnol (1939-2003)
... Aucun doute, vous suivrez Pepe Carvalho, détective privé accessoirement
gastronome, dans des chroniques sociopolitiques, historiques et culturelles des
dernières quarante années de l'Espagne, et dans le Barri Xinès … qui n’a de
chinois que le nom …
Aujourd’hui donc, 7 C/ Montalegre, dans le charmant et frais
patio baroque (Pati Manning) de la Maison de la Charité (Casa de la Caritat)
-construit en 1743, cloître à deux
étages, les arcs inférieurs sur des colonnes toscanes, avec un ensemble de
gravures et de balustrades en céramique, on peut faire halte devant une boisson
fraîche.
La création de la maison de la Charité fut prise par Carlos
IV en 1802 pour soigner les miséreux de tout poil. Elle fut installée dans
l’ancien séminaire Conciliaire de Montalegre des jésuites (de 1598 à 1767,
expulsion de la compagnie de Jésus). Au XIXème siècle elle a gardé un rôle de
bienfaisance et de formation d’apprentis.
En 1989, le
Conseil et la Mairie de Barcelone approuvent la création du “Centre de Culture
Contemporaine de Barcelone” (CCCB), dans le cadre d'un projet de réhabilitation
du quartier du Raval et des bâtiments historiques (notamment la casa de la
caritat) avec l'intention de placer dans le même complexe de la culture
contemporaine.
Le projet de construction d'une installation culturelle moderne
est commandée aux architectes Helio Pinon et Albert Viaplana, achevé en 1993.
Il s’agit de combiner une restauration minutieuse avec la création de nouveaux
epaces.
Superbe résultat !
La conception du MACBA (Museu d’Art Contemporani de
Barcelona) est due à l'architecte américain Richard Meier, né en 1934. Son travail sur la lumière, la couleur blanche, l'espace et la
forme le rapprochent de Le Corbusier. Il s'est forgé une solide réputation en
matière muséographique. Il construisit pour la première fois en France en 1989,
le siège de Canal+, quai André-Citroën à Paris.
L'édifice projeté par cet architecte tend à unir l'art
contemporain exposé à l'intérieur avec les formes historiques des bâtiments
limitrophes. L'emploi de la couleur blanche, complétée par l'utilisation de
larges parois de verre et de matériaux réfléchissants, en fait un bâtiment très
pur d'une luminosité toute particulière.
Surprenant le contraste entre ce
bâtiment et le quartier où le linge s’expose aux fenêtres
Les jeunes ont
investi l’esplanade pour faire du skate
Construit de 1987 à 1995, le MACBA a ouvert ses portes le 28
novembre 1995.
En face, le « convent dels Angels » superbe couvent
augustin du XIVème siècle, qui a été construit par Bartolomeu Roig, en milieu
de siècle, restauré en 2000, accueille des expositions.
Le Raval, un quartier où l’art contemporain règne en maître donc et
qui a le vent en poupe, on y trouve des galeries, des bars et restaurants
« branchés » !
Il y a également, rien de contemporain pourtant …
« l’Antic Hospital de la Santa Creu », (carrer del Carme 47 – 49), un
autre havre de paix, paisible et frais, un jardin cette fois.
Parfums d'orangers et doux bruits de fontaine, pour un moment de sérénité. Ce lieu abrite la
Biblioteca de Catalunya.
L’ensemble est gothique avec des ajouts du xvième et xviième
siècles et fut au moyen âge considéré comme un des hôpitaux les plus
performants d’Europe.
La « capella de l’Hospital » est utilisée comme
salle d’exposition temporaire.
Església de Sant Augustin …détruite partiellement ?
Non, la façade ne fut pas achevée. Elle est baroque (1728) vaste et claire à l’intérieur.
Quelques minutes de métro (station Paral.lel) et le funiculaire à l'assaut de Montjuic, pour rencontrer, résolument contemporain, Joan Miró (20 avril 1893-25
décembre 1983), peintre, sculpteur, céramiste … Il trouve dans l'inconscient et
dans l'onirisme, offerts par les techniques surréalistes, l'inspiration de
nombreuses œuvres. On y trouve l’enfance, la femme, l’oiseau et la culture, la
couleur espagnole.
La fondation Joan Miró (La Fundació Joan Miró), au milieu des jardins de Montjuic, qu’il a créée pour
conserver et diffuser ses œuvres et faire connaître de jeunes artistes, a
ouvert ses portes en 1975.
Le somptueux bâtiment blanc de béton apparent est inspiré
des postulats de l'architecture rationaliste. Il est conçu comme une série de
salles et d'espaces qui entourent une cour centrale, selon la tradition de
l'architecture méditerranéenne.La clé
réside dans l'étude de la lumière et dans les relations entre les espaces
ouverts et fermés.
Son architecte est Josep Lluis Sert (1902-1983), ami de Miró,
"Architecte et principal rénovateur de la culture architecturale
catalane. Il a rassemblé un mouvement rationaliste inspiré du Bauhaus et par Le
Corbusier."
Quelques œuvres,
devant le musée, "Personaje", bronze, 1970,
Celles-ci, colorées, sur la terrasse …
Et à Barcelone, dans l’entrée de l’hôtel de ville (Femme
bronze de 1981),
et la mosaïque que vous avez déja vue (forme circulaire du cosmos et couleurs primaires), sur les Ramblas.
La fondation Antoni Tapies (1923 - 6 février 2012 peintre, sculpteur catalan, dadaïste, abstrait, reconnu pour ses toiles et ses
compositions très originales souvent réalisées avec des matériaux de
récupération.) est installéeée dans le bâtiment (1880), des éditions Montaner
y Simon, C/Aragó, œuvre de jeunesse de l'architecte modernisteLluís Domènech i
Muntaner, utilisation de la brique et éclectisme des styles, structure
métallique légère.
Voilà une bonne transition vers une autre feuille consacrée entièrement
à Barcelone Moderniste (Art Nouveau) et à Gaudi … A tout de suite, donc !