Là où nous allons, il fait bien froid, très froid même … en février, il est vrai !
Il y a de la neige, et les chiens de traîneau s’impatientent !
Les montagnes plongent dans l’océan, lequel joue avec la terre … et ça donne des « fjords » dans lesquels nous ne nous aventurerons pas profondément, cause saison !
Il y a de petites maisons de bois … rouges souvent
et des ponts géants …
La lumière !!! Elle est changeante et magique …
C’est de caboter le long des côtes de la Norvège, qu’il s’agit !
Un désir … inspiré par une amie chère qui m’en a fait un récit merveilleux !
Et puis, les aurores boréales, un des rêves de ma fille … Mais, ce ne sera pas pour cette fois !
Voici donc l’ « express côtier », ce(s) bateau(x), ferry(ies) qui, du sud au nord et du nord au sud, longe(nt) la Norvège, transportant de ville en ville personnes et marchandises.
Le sud, c’est Bergen, et le Nord, Kirkenes, bien au-delà du cercle polaire, proche de la frontière russe. Mais où est donc « l’espion qui venait du froid » ?
Et le bateau, il navigue, le jour et la nuit, sans fin …
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Escales de quelques dizaines de minutes ou de quelques heures, un ou deux puissants coups de « corne » prévenant de son arrivée ; sortie des passagers, pont 3, (Attention à l’heure du départ !) et ouverture de la grande porte pour les marchandises et les véhicules !
Très vite, ce rythme devient le notre … harmonisé avec celui des repas … (Ah !!!! le buffet de poissons et fruits de mer – crabe énôrme, crevettes, hareng mariné, saumon mariné (gravlaks), saumon poché entier (laks) ou truite de mer (sjoorret), cabillaud, œufs de poisson (… en tube !) !!! une merveille. Et la confiture de framboises ou mûres arctiques …
De Bergen, seconde ville de Norvège, avec plus de 230000 habitants, je ne vous montrerai que peu !
Moment fort de l’embarquement et de la découverte des lieux, le « MS NORDKAPP », accueillant, confortable, un peu "kitch".
J’ai adopté le pont extérieur du 5ème étage pour observer … et me régaler, quelquefois très fraichement, luttant contre le vent glacial. On peut y faire un tour complet …
Un grand salon panoramique intérieur au 7ème étage et un pont extérieur à l’arrière …
Départ en soirée, premier repas, première nuit, première escale nocturne (quatre heure du matin !),
premier matin, temps gris un peu terne … premières maisons … rouges,
premières balises et rochers,
premières rencontres … !
La lumière … la mer … de métal, étain peut-être ? elle en a le satiné, la couleur douce !
Alesund (escale de midi à 15h) – environ 42000 habitants sur 3 iles, au milieu des fjords (Geiranger) et au pied des Alpes du Sunnmore.
Trois heures pour découvrir cette ville Art Nouveau et y flâner.
Détruite en janvier 1904 par un violent incendie, elle fut reconstruite par l’intervention de l'empereur d'Allemagne Guillaume II. Il y passait souvent ses vacances et, apprenant la catastrophe qui venait de s'abattre sur son lieu de villégiature, il y dépêcha, à ses frais, des moyens, des artisans allemands, auprès d'une cinquantaine d'architectes norvégiens, qui reconstruisirent la ville en pierres et briques dans le style alors très couru appelé Art nouveau (en allemand Jugendstil).
De superbes immeubles colorés et fleuris le plus souvent, avec tourelles, flèches etc … dans l'écrin des montagnes enneigées toutes proches
Les quais,
le port ... et des bateaux de pèche où l’on peut acheter crevettes ou poissons.
Si vous êtes fan d'Art Nouveau, cette page plus complète sur Alesund est pour vous !
On embarque ?
On y accoste peu après le coucher du soleil.
Quelques promeneurs dans la rue principale … les passagers les plus curieux …
Des boutiques qui semblent déjà fermées et l'église
Trondheim (escale de 6h à midi) au matin ! C'est une très belle ville au riche passé historique, troisième grande ville de Norvège, après Oslo et Bergen, 160000 habitants, principal port et carrefour industriel de la Norvège centrale. Elle abrite l'importante université norvégienne de sciences et de technologie.
Attention, ça glisse !!! Le sol est recouvert d’une épaisse couche de glace … les trottoirs ne sont pas déneigés, crampons recommandés !
Fondée en 997 par le roi Viking et chrétien Olaf II Tryggvason et baptisée Nidaros, nom que porte encore la cathédrale gothique, nef et chœur octogonal, transept et fondations romanes, lieu de pèlerinage depuis le moyen âge où sont encore sacrés les rois de Norvège. Plusieurs fois reconstruite à l'identique, après incendie.
La statue d'Olaf II est sur la place centrale Torget, juchée sur un obélisque.
Des entrepôts en bois rouge et brun bordent la rivière, bâtis à la fin du 17ème siècle et souvent restaurés depuis bordent les quais de la rivière. On voit encore sur certaines façades les poulies pour décharger les navires amarrés.
Le pont Gamle Bybro qui date de 1861 relie le centre au vieux quartier de Bakklandet et à la forteresse suédoise (16ème et 17ème siècle)
L'incendie de 1651 est de loin le plus ravageur, puisque le feu détruit 90 % des bâtiments dans les limites de la ville. Ce sinistre conduisit à des travaux de reconstruction presque totale de Trondheim, menés sous la supervision du général Johan Caspar von Cicignon, un militaire originaire du Luxembourg, au service du royaume du Danemark et de Norvège. De larges rues, comme l'actuelle Munkegaten, sont aménagées afin d'éviter une propagation rapide des futurs incendies.
A quelques encablures de Trondheim, l'ilot de Munkholmen, face au port, est une zone touristique et de loisirs. Il a autrefois servi de lieu d'exécution, de monastère, de forteresse, de prison et de base anti-aérienne durant la Seconde Guerre mondiale.
Quelques deux heures plus tard, à bâbord, le phare de Kjeungkjaer, construit en 1880, et automatisé en 1997 !
Le coucher de soleil, sur la mer ouverte qui s’appelle "Folda".
Demain matin, nous passons ... au delà du cercle polaire arctique !
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