ET SI MON "POINT DE VUE" SUR CES LIEUX LOINTAINS OU PROCHES, CONNUS OU IGNORES, ANCIENS OU CONTEMPORAINS, POUVAIT VOUS SURPRENDRE, VOUS INTERESSER , VOUS RETENIR ! ILS M'ONT ATTIREE ET SEDUITE, POURQUOI PAS VOUS ?

lundi 10 octobre 2011

Si c’était de la musique, ce serait … du Bach ! Le Havre et Auguste Perret

Technique et Architecture, 1948 : « L'architecte de cette reconstruction, Auguste Perret, a voulu que la future ville s'inscrive en mesure, telle une harmonie musicale, sur une trame générale uniforme : canevas à mailles carrées de 6,24 m orienté suivant les axes dominants nord-sud et est-ouest, seuls conservés. Faisant table rase de l'ancien et complexe réseau disparu, le nouveau plan du Havre inscrit rigoureusement ses voies sur ce tracé neuf, et les constructions nouvelles sont également modulées suivant la même mesure. Ainsi, bien que construite sur les données biologiques de l'ancienne ville : grands axes de circulation, bassins, port, orientation et vents dominants, situation des centres administratifs, densité de population, zonages commercial et industriel, etc., le nouveau Havre sera un exemple très pur de création totale ».

Un peu d’histoire si vous le voulez bien …
Début du 20eme siècle, Le Havre, au bord de la Manche, en Normandie, à l’embouchure de la Seine participe au marché mondial des matières premières (bois, coton, café, cacao), de nouvelles industries s'implantent à ses portes (construction aéronautique, raffineries de pétrole), tandis que l'urbanisation se poursuit sur le plateau. Durant les années 1920-1930, c’est la période brillante des transatlantiques.
En 1939, 190.000 habitants dans l’agglomération.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, le port sert de base de ravitaillement pour l'armée britannique. En juin 1940, devant l'offensive ennemie, les raffineries de pétrole sont sabordées. 500 000 tonnes brûlent, assombrissant le ciel jusqu'à Paris. La ville tombe le 13 juin 1940 et deviendra, sous l’occupation allemande, un bastion du mur de l'Atlantique.
Son port a un caractère stratégique ! Elle est donc régulièrement bombardée durant la guerre, et subit, le 5 septembre 1944, un raid allié d’une violence inouïe.
Avenue Foch
© skyscrapercity.com
La cité n’est qu’un champ de gravats, quand elle est libérée, le 12 septembre 1944.
Le bilan du conflit est lourd (5000 havrais tués, 12.500 immeubles détruits, 80.000 personnes sans abris). Pour nuire à la progression des alliés, les occupants ont rendu le port impraticable : 300 épaves encombrent les bassins. Les quais et les installations sont hors d’usage ...

© skyscrapercity.com

La zone détruite sera reconstruite entre 1945 et 1964 sur le plan d’une équipe, l’atelier du Havre, dirigée par Auguste Perret (1874 1954), résultat exceptionnel pour son unité et son intégrité, associant un reflet de la ville antérieure et de ses structures historiques encore existantes aux idées nouvelles en matière d’urbanisme et de technologie de construction.
Auguste Perret a alors 71 ans.
Parmi les premiers architectes à saisir l'intérêt constructif du béton armé (au début des années 1900), il est toujours resté attaché à ce matériau à la fois économique et robuste.
Son brutalisme fut précurseur (béton nu, absence d'ornement).
Son rôle fut historique pour l'architecture mondiale (ossature en béton armé, préfabrication).
Il fit émerger un « ordre du béton armé» (modularité, néoclassicisme) en initiant la structure poteau-poutre-dalle ou le plan libre.
Tout ceci est là au Havre ! Voyez !
© skyscrapercity.com

Sur le front de mer ouest, les masses imposantes de la porte Océane, reprennent un projet élaboré pour la porte Maillot à Paris.

Deux tours de 13 étages symbolisent les portes de la ville en ouvrant sur l’horizon maritime, les voyages et le commerce.
Pour toute la reconstruction, le système « poteau-dalle »avec ossature exprimée en élévation, cadres de fenêtres en hauteur intercalés de plancher à plafond, et toits-terrasses pourvus de corniches pour assurer la protection des façades, fut admis d'emblée.

Attention, travaux ! Et oui, le futur tramway …

L'avenue Foch, axe majeur entre la porte Océane et la place de l'hôtel de ville.
Large de 80 m et plantée de doubles rangées d'arbres, elle est bordée d'immeubles de cinq étages sur entresol.
Deux modes de construction, la partie nord, sous la direction de Jacques Poirrier, fut préfabriquée, tandis que la partie sud fut réalisée in situ.




















































Qualité, abondance de balcons et loggias, colonnes, certains ilots sont décorés de bas-reliefs relatant l’histoire de la ville à travers des personnages historiques.









Et les Sculptures, elles attendent le tramway avec patience …
Hommage a Auguste Perret par R. Wlérick



L’été de Robert Mougin


Square Saint-Roch : ce jardin public reconstruit à l’identique, reprend aujourd’hui les grandes lignes de son style « à l’anglaise » (1868).
Les clôtures qui le ceinturent, reprennent les motifs en forme de claustra de la place de l’Hôtel de Ville : auteur, Auguste Perret.

La très grande place, centre de la nouvelle composition urbaine, mesure 243 mètres d'est en ouest et 192 mètres de la façade sud de l'Hôtel de Ville aux premières maisons de la rue de Paris.

Autour d’elle, une alternance de volumes bas et de volumes hauts, implantés en fonction de l'orientation et de l'esthétique générale du site, les ISAI (Immeubles sans affectation individuelle ou immédiate – copropriétés –).
Derrière une rangée d'immeubles de trois étages, gabarit général adopté pour la ville au-dessus du rez-de-chaussée de 4,90 mètres de haut, auxquels ils sont reliés par des portiques, six bâtiments de dix étages se succèdent en rythme régulier, parallèlement à la rue de Paris et symétriquement. Seule la partie supérieure de ces derniers apparaît depuis la place de l'Hôtel de Ville. L'intérieur des îlots forme des cours largement ouvertes, ensoleillées et protégées des vents. Finis donc les « cours tristes » et les « îlots fermés », principe largement mis en œuvre dans la ville !


Le principe des ISAI a été mis en place en 1944. Avec ceux-ci, préfinancés entièrement par l'État (à valoir sur les dommages de guerre futurs), l'administration française a construit pour la première fois des immeubles de logements. Décidée le 8 septembre 1945, la construction des ISAI du Havre a été confiée à Auguste Perret en février 1946, l’inauguration eut lieu le 15 octobre 1950.
Elément clef de la standardisation, c'est leur étude qui a déterminé les dimensions de la trame générale à adopter pour la reconstruction du centre. Et voici le béton bouchardé

Admirable, l’articulation de la haute tour de l'Hôtel de ville avec l'importante masse du bâtiment horizontal, une opération complexe du point de vue des proportions et de l'expression constructive.


La tour, implantée sensiblement en retrait, reliée au corps central par une aile basse, est basée sur un plan carré de 19 mètres de côté, mesure 72,20 mètres de haut et comporte dix huit étages. Le béton est laissé brut dans la tour à partir du premier étage.

Desservie par un escalier, trois ascenseurs et un escalier de secours dont la travée en saillie est fermée par des claustras en croix, le dernier niveau qui abrite une salle panoramique dégage l'ossature de la tour qui apparaît alors comme un motif pur d'architecture.

Le parti constructif de l'Hôtel de Ville est le même que celui du Musée des Travaux Publics (Palais d'Iéna, Paris, et actuel Conseil Economique et Social, 1937-1939 Perret), il consiste en une grande colonnade (seize colonnes sur 92m) qui depuis le soubassement porte la terrasse. Ces colonnes tronconiques cannelées de 13 mètres de haut en béton bouchardé avec des chapiteaux géométriques évasés à facettes, coulées sur place, servent de conduits de descente des eaux pluviales. Les baies vitrées de ce long bâtiment horizontal (3,40 mètres de largeur sur 7,50 mètres de hauteur), à l’arrière plan, éclairent les salles nobles surmontées du dernier étage entièrement libre et vitré sur toutes ses façades.

L'ossature est en béton armé apparent tandis que les éléments de remplissage sont bouchardés et selon les endroits de composition choisie. - Le béton bouchardé a un aspect proche de la pierre naturelle taillée. Sa peau a subi, après durcissement, un traitement mécanique par martelage à l'aide d'un outil à pointes, la boucharde.

À l'intérieur, le hall d'honneur et un escalier à double révolution en pierre de taille (Comblanchien et Chassagne rose), sans reprise de charge entre le bas et le haut.



























Au premier étage, les salles de réception, sont desservies par une vaste galerie. Le paquebot Normandie est à l’honneur …


Dès 1948 et à la construction des ISAI de la place, il parut évident que l'architecture de l'Hôtel de Ville ne devait pas contraster avec les immeubles qui l'entoureraient.
La tour a été l'élément architectural qui a engendré les réactions les plus vives chez les conseillers municipaux
(conseil municipal mars 1950 : « Laissons les gratte-ciel aux Américains et bâtissons quelque chose d'un goût plus sûr, qui soit économique et qui s'accorde au climat de la ville »).
De très nombreux projets de Perret et de Jacques Tournant, architecte en chef, furent également rejetés par la Municipalité jusqu'à ce que ce dernier expose à l'ensemble des adjoints des photographies de la baie du Havre et sa maquette de travail, parvenant ainsi à leur faire adopter le principe de la tour-signal vue depuis la mer. Cette image resta son idée conductrice.
Le chantier de l'Hôtel de Ville a été achevé par Jacques Tournant après la mort d'Auguste Perret en février 1954.
Après une période de conception : 1948-1951, puis le chantier, de sept. 1952 à 1958, l’inauguration eut lieu le 14 juillet 1958.
Une extension est réalisée par Pierre Colboc, terminée en 1987
 
La rue de Paris reprend le principe de la galerie. Perret s'inspira de la rue de Rivoli. Les architectes ont décliné ici, à l'intérieur de règles strictes, les subtilités de l'ordre du béton armé. Une typologie est élaborée pour les immeubles, rez-de-chaussée et entresol sous portique pour les boutiques et trois niveaux de logements.

Mais il faut observer la diversité dans le traitement des détails ; variations sur la colonne (cylindrique, tronconique, à facettes, polygonale, à chapiteau géométrique, sans chapiteau), sur la structure (marquée ou effacée, verticale ou horizontale), sur les cadres des fenêtres ...

Sur le bassin du commerce (18éme siècle), la passerelle !

Cette jolie silhouette fait 45,60 m de haut, suspendue, métallique en acier, elle est plus récente puisque construite en 1969 par l'architecte Guillaume Gillet (1912-1987), architecte de l’église Notre-Dame à Royan, avec la collaboration de Dupasquier et Lefranc. Elle a obtenu en 1972 le Prix national de la meilleure réalisation métallique dans la catégorie "ouvrage d'art".

Place Gambetta années trente : Au premier plan, le monument aux morts ou plutôt "monument de la victoire" du sculpteur Pierre-Marie Poisson (1922), inauguré en 1924.
Surnommé "le presse papier" par Auguste Perret, il est pourtant considéré comme un des monuments commémoratifs les plus imposants et le plus réussi de France, pas moins de 6000 noms de havrais, morts au combat entre 1914 et 1918 sont gravés sur cette pierre.
Toujours là, actuelle place du général de Gaulle !



Le volcan, Maison de la Culture, se situe dans le prolongement du Bassin du Commerce, un des paysages essentiels du centre-ville, sur une place carrée de 120 mètres de côté, entourée sur trois côtés par des immeubles de l'atelier Perret. Protection MH en 1995.

Le Volcan !
Attention, ici la perception des volumes et des espaces est continuellement réinventée selon les déplacements de celui qui les regarde !


Entièrement constituée de courbes, la Maison de la Culture s'oppose à l'orthogonalité architecturale en général et au cadre urbain du Havre en particulier.


Elle offre un contrepoint au classicisme structurel de Perret. Ces architectures se mettent ainsi en valeur réciproquement : l'une orthogonale et majestueuse, l'autre libre et fluide.

Oscar Niemeyer, le grand architecte brésilien né en 1907, dont l'agence parisienne est en activité de 1972 à 1981, n'a pas voulu concevoir des bâtiments dont la forme entrerait en contradiction avec l'architecture environnante et il a construit une sculpture habitable, comme de coutume.
La Colombe  par Niemeyer

Il est conscient de l'emprise urbaine de son œuvre et joue sur les oppositions d'échelles, de masses et de niveaux. Sa composition est orientée sur l'axe de la diagonale de la place mais ne dépasse pas les immeubles qui la bordent.

Un jeu de formes simples et puissantes, courbes et rondeurs (deux volcans, chemines de transatlantiques ? reliés par le ruban qui fait office de garde-corps au niveau de la rue), rampes et escaliers pour relier les deux niveaux, le tout en béton armé peint en blanc.
La sculpture-fontaine fixée sur le Grand Volcan a été effectuée d'après un moulage de la main de Niemeyer.

Il y eut de nombreux et différents projets pour le centre de la vie culturelle et artistique du Havre, selon Perret (théâtre, commerces, maison de la Culture …) depuis 1945 sur la place Gambetta, actuelle place du général de Gaulle. En 1972, la municipalité communiste du Havre, dirigée par André Duroméa, décide de surmonter les hésitations du Ministère des Affaires Culturelles en imposant l'architecte brésilien mondialement célèbre, Oscar Niemeyer. Le chantier est conduit de 1978  à1982, l'inauguration a lieu le 18 novembre1982

La sculpture de l'esplanade, disposée quelques années plus tard, a été exécutée par Martine Boileau d'après un dessin de Niemeyer (dépôt de l'État).

Le maire du Havre Edouard PHILIPPE, à présenté en avant première, lors du conseil Municipal, début mai 2011, le projet de restructuration du Volcan, pour un coût total de 53 millions d'Euros. Début des travaux à la rentrée prochaine pour une inauguration prévue en 2013.
  - Rénovation de la scène nationale du Grand Volcan (900 places),
  - transformation du petit Volcan en une médiathèque de 4000 m2, dominée par une coupole en verre. Cette médiathèque permettra d'animer le forum même en dehors des spectacles,
  - ouverture du forum sur le quartier des Halles et les rues piétonnes grâce au percement d'un accès direct depuis la place Auguste Perret,
  - transformation des accès et l'installation d'une brasserie dans le forum,
  - mise en place d'un dallage en pierre sur toute les surfaces au sol,
  - et rénovation complète des façades avec une nouvelle mise en lumière.

Un phare ? Un clocher ?
Au dessus du voile de béton du marché …

Au delà du collège Raoul Dufy, premier établissement scolaire de la reconstruction, inauguré en 1956 et réalisé par Pierre-Edouard Lambert, membre de l’Atelier Perret, il reprend le classicisme structurel (corniches, claustras, colonnes) de certains chantiers de Perret, plus particulièrement le Palais d’Iéna (1946 - Conseil Economique et Social à Paris). Il a bénéficié d'une restauration complète et, une extension a été intégrée au bâtiment d'origine (Pierre Dubus, 2004).

Deux terrasses à 17 et 24 mètres du sol, une structure pyramidale qui s'élève jusqu'à 35 mètres, elle-même dominée par le clocher (phare) qui culmine à 110 mètres, c’est l'étonnante église «Saint Joseph ».

La double paroi extérieure de l'église est composée de nervures poteaux avec remplissage alterné de parties pleines, panneaux de béton de gravillon bouchardé à nuance rose, et de parties avec claustras, comme un galon. Tout le béton reste brut de décoffrage, à l'extérieur, comme à l'intérieur.





















La lumière, dorée  !!! Celle que voulait Perret !

Douce et s'éclaircissant vers le haut, de la partie basse vers son sommet, la tour étant entièrement ajourée. Le nombre de vitraux, de Marguerite Huré (1895–1967), peintre verrier et précurseur de l'abstraction dans le vitrail religieux, augmente proportionnellement avec la hauteur : un panneau lumineux sur deux en partie basse, alors que le haut est une immense verrière. La forme réticulée du clocher lui donne un superbe éclairage. Les claustras préfabriqués, sans armature, sont garnis sur la face extérieure d'un verre blanc et sur la face intérieure d'un verre coloré (12 768 pièces).
 




















De plan centré sur une base en forme de croix grecque, l'église se présente telle une « tour-lanterne » faisant corps avec la nef. Son plan carré de 40,60 mètres de côté est complété par deux parties saillantes de moindre largeur à l'est (la chapelle d'hiver et la sacristie) et à l'ouest (l'entrée principale et la tribune).

Dans le vocabulaire architectural de Perret, l'ordre principal est ici formé de quatre groupes de quatre piliers (1,30 mètre de côté et de 25 mètres de haut) supportant le clocher dont la section en plan passe du carré à l'octogone par l'intermédiaire d'une pyramide de transition tronquée.

Le beffroi est l'assemblage de poteaux prolongeant le fuseau octogonal avec ressauts (saillies) successifs, affinant progressivement sa silhouette jusqu'à la lanterne centrale dominée par la croix terminale.

La partie basse de l'église (la nef, les bas côtés et l'abside), couronnée d'une corniche, compose l'ordre secondaire. Des colonnes cannelées de 15 mètres de haut (0,60 mètre de diamètre) soutenant la couverture (composée d'un quadrillage de poutres avec plancher préfabriqué) et des poteaux constituent l'ossature principale des façades.
Le sol est simplement revêtu de ciment.

Pour «Saint Joseph » Auguste Perret s'est inspiré, de son projet pour une basilique Jeanne-d'Arc, conçu en 1926. La demande de permis date de 1951, le chantier de octobre 1951 à octobre 1956. Inaugurée en juin 1957, la consécration a lieu en 1964. Elle fut inscrite MH le11 octobre 1965.
À la mort de Perret, en février 1954, l'église fut terminée par Georges Brochard, avec Raymond Audigier, architecte havrais, qui tenta de traduire ce que désirait réellement son maître pour la forme du clocher.

Les nombreux architectes convoqués pour cet immense chantier de reconstruction ont fait une vraie œuvre collective par une application stricte du langage technique et architectural défini par Auguste Perret, le Classicisme Structurel.
Ce qui donne à l’ensemble, cette unité orthogonale, modulaire et répétitive certes, stricte mais tellement harmonieuse aussi !
 
Vous dire encore que le centre reconstruit du Havre par Auguste Perret est inscrit depuis 2005 au Patrimoine Mondial de l'Unesco …



Rendez vous au Havre (environ deux heures depuis la gare Saint-Lazare Paris), vous pourrez voir également bien d’autres choses, notamment le musée Malraux (1961) avec une superbe collection de peintres Impressionnistes ... et puis ...
Voici une vraie  et passionnante balade que vous pouvez faire !


1 commentaire:

Fred (ISAI-LeHavre) a dit…

Bonjour,

Je suis très étonné (et ravi) de la qualité de votre reportage sur le centre reconstruit du Havre. Tout y est dit avec intelligence (et sans erreur), les photos sont magnifiques et la lecture passionnante.

Ce travail mériterait (à mon avis) d'être bien plus mis en valeur.

Encore bravo !

Fred

NB : je suis administrateur d'un blog sur les ISAI du Havre http://isailehavre.canalblog.com/